Préparation Collecte des données (exercice précédent, projets municipaux, état des finances). Élaboration des prévisions de recettes et dépenses. Fixation des priorités politiques et des plans d’investissement. Vote du budget Le conseil municipal adopte le budget primitif. Dans certains cas, il y a des décisions modificatives en cours d’année pour ajuster le budget. Exécution L’ordonnateur (le maire) engage les dépenses et mobilise les recettes. Le comptable public vérifie et réalise les opérations comptables. Contrôle et clôture Le compte administratif retrace ce qui a été réellement dépensé et perçu. Le conseil municipal approuve le compte administratif. On compare toujours les prévisions avec l’exécution pour voir les écarts, tirer des leçons pour les budgets...

Capacité d’autofinancement : Comment la commune peut financer ses investissements à partir de ses propres ressources. Épargne brute / nette : l’épargne brute est le surplus des recettes de fonctionnement sur les dépenses de fonctionnement. L’épargne nette tient compte des remboursements de dette. Endettement : veille à ce que le niveau de dette soit supportable, notamment les charges de remboursement (capital + intérêts). Rigidité des dépenses : certaines dépenses sont difficiles à réduire (personnel, charges obligatoires, dette). Plus elles représentent une part importante, moins la marge de manœuvre est grande.

Les dépenses de fonctionnement se composent principalement du chapitre 011 « Charges à caractère général » et du chapitre 012 « Dépenses de personnel ». En maîtrisant le chapitre 011 (Dépenses pour les fournitures, le matériel du bureau, les énergies, les fluides, électricité, gaz, eau, l’entretien des petits travaux et des réparations, les frais postaux, les frais de communication, courrier, téléphone, Internet, les frais de documentation et de publication) dédié aux charges à caractère général, et le chapitre 012, qui regroupe les charges de personnel, nous détenons les leviers essentiels pour piloter efficacement nos dépenses de fonctionnement. Cette maîtrise nous permet de garantir l’équilibre de notre budget, tout en assurant la qualité et la continuité des services publics...

Les recettes de fonctionnement correspondent aux ressources financières qu’une commune perçoit pour financer ses dépenses courantes. Ces recettes sont affectées aux dépenses nécessaires au bon fonctionnement des services municipaux, sans entraîner d’enrichissement du patrimoine de la collectivité. Exemples de recettes de fonctionnement Voici les principales catégories de recettes de fonctionnement. Impôts locaux Taxe foncière sur le bâti et le non bâti : perçue sur les propriétés foncières. Cotisation foncière des entreprises (CFE) : due par les entreprises occupant des locaux. Dotations et subventions de l’État Dotation globale de fonctionnement (DGF) : principal concours financier de l’État aux communes. Dotation d’équipement des territoires...

Grâce à une gestion rigoureuse de nos recettes de fonctionnement, nous avons pu maintenir une taxe foncière stable depuis de nombreuses années et raisonnable par rapport aux communes voisines, tout en absorbant la diminution des dotations de l’État. Les redevances des services municipaux, comme les cantines et crèches, restent abordables pour les administrés, et les locations de salles communales sont proposées à des tarifs justes, avec une mise à disposition gratuite pour les associations. Cette maîtrise nous permet d’équilibrer nos dépenses sans alourdir la fiscalité, tout en assurant des services de qualité et un soutien actif à la vie locale. Comment Meyrargues se compare aux communes voisines ? Source France-info : Votre taxe foncière a-t-elle explosé ? Visualisez son évolution...

Les recettes d’investissement d’une commune sont l’ensemble des ressources mobilisées pour financer les opérations durables qui modifient le patrimoine communal. Elles concernent la construction, l’acquisition ou l’amélioration d’équipements, de bâtiments ou de travaux d’infrastructure, ainsi que le remboursement des emprunts en capital.Elles se distinguent des recettes de fonctionnement, qui couvrent les dépenses courantes (salaires, fournitures, entretien…). Selon le Code général des collectivités territoriales (CGCT), les recettes de la section d’investissement comprennent notamment : le produit des emprunts, les subventions de l’État ou d’autres collectivités, le produit des cessions d’immobilisations (ventes de biens), le remboursement des capitaux exigibles, les dons et legs affectés...

Nature du projet: Acquisition des parcelles E823 et E825 lieudit l’Abeya Attribué : 90 000 €Nature du projet: Plantation de 24 arbres situés dans le périmètre de la coulée verte du Grand Vallat – Phase 2Attribué : 79 436 €Nature du projet: Renforcement de l’étanchéité des toitures à l’école Jules Ferry et au presbytèreAttribué : 56 543 €Nature du projet: Rénovation de l’éclairage public sur différents secteurs de la communeAttribué : 128 009 €Nature du projet: Végétalisation et réaménagement de la buvette, de l’espace vie de rencontres à la Coulée Verte du Grand Attribué : 41 306 €Nature du projet: Rénovation de l’étanchéité du toit de l’Hôtel de villeAttribué : 44 595 €Nature du projet: JO 2024 – Travaux de rénovation du sol du gymnase...

Dans le même esprit de rigueur et de responsabilité, nous avons réussi à faire face à l’inflation touchant différents domaines, comme l’énergie ou le prix des matières premières, sans augmenter les impôts. Grâce à une gestion maîtrisée de nos recettes de fonctionnement, nous avons pu absorber ces dépenses supplémentaires tout en maintenant la qualité des services municipaux. Pour la commune de Meyrargues, le service de l’eau et de l’assainissement est géré en délégation de service public. Ces compétences relèvent de la métropole, tant pour la gestion que pour la réalisation des travaux. En 2025, le prix du mètre cube (TTC) se décompose comme suit : Eau : 2,09 € Assainissement : 1,96 € Total (eau + assainissement) : 4,05 € Tarifs de l’eau et de l’assainissement  au m³...

Les dépenses d’investissement d’une commune désignent l’ensemble des emplois qui entraînent une modification durable du patrimoine communal. Elles correspondent aux opérations non répétitives qui créent ou améliorent des biens durables, qui renouvellent des infrastructures, et incluent également le remboursement du capital des emprunts contractés pour financer ces investissements. Autrement dit, ce sont les dépenses qui visent à accroître, renouveler, moderniser ou conserver le patrimoine communal, et qui ne se limitent pas à l’entretien courant ou aux dépenses de fonctionnement. Les principales dépenses d’investissement d’une commune regroupent : Les achats de biens matériels durables : matériel, véhicules, équipements techniques ou informatiques destinés à être utilisés plusieurs années. L’acquisition...